C’est un fait, la voiture telle qu’on la connaît aujourd’hui va disparaître. La voiture électrique, qui semblerait être une solution, n’est pas sans impact sur l’environnement notamment à cause des batteries que l’on ne peut pas recycler correctement. Alors, que reste il ?
Le vélo est le moyen de locomotion le plus intemporel et naturel qu’il soit. Inventé il a plus de deux siècles, il devient une alternative viable dans un monde qui prend de plus en plus conscience de son impact écologique.
Si l’on peut tirer un avantage de ce confinement, c’est la réduction drastique de la pollution dans les villes. C’est pourquoi, plusieurs villes et communes ont signalé leur souhait de continuer dans ce sens en privilégiant le vélo pour construire un environnement urbain eco-friendly. En parlant de ville, les résultats des élections municipales montrent la volonté des citoyens de construire un monde plus vert.
Or, jusqu’à présent, le vélo a été boudé par les autorités qui préféraient attacher leur attention sur la voiture et les transports en commun. Même si de nombreuses pistes cyclables ont fait surface en France depuis une dizaine d’années, la sécurité des cyclistes et les aménagements mis en place restent précaires. Selon une étude de la Fédération nationale des usagers de la bicyclette en 2017, seules 37 % des personnes disent se sentir en sécurité lorsqu’elles circulent à vélo.
Quand on regarde du côté des pays du nord de l’Europe, on se dit qu’il y a encore du progrès à faire. Parking à vélo bondé, piste cyclable de la taille d’une route, le vélo est devenu pour beaucoup le premier moyen de transport. Et, les villes s’en porte mieux ! En effet, pédaler n’émet ni Gaz à effet de serre, ni particules fines, et puis, c’est bon pour la santé !
Quels sont les aménagements à mettre en place ?
Tout d’abord, il faut équiper les usagers à vélo et bicyclette. Si les bornes, à la manière des bornes vélib’, se sont multipliées, elles ne se situent le plus souvent qu’en centre-ville, délaissant les habitants des zones péri-urbaines. De plus, les vélos en libre-service sont en nombre limité et il peut s’avérer difficile d’en trouver en heure de pointe. En proposer davantage et dans une zone plus large que la ville s’avère nécessaire.
Ensuite, il faut mettre en place un aménagement sécurisant pour les utilisateurs ce qui se résume en des pistes cyclables protégées des engins à moteur et des piétons et, surtout, visibles. L’un des défis principaux dans la volonté d’intégrer les pistes cyclables à l’aménagement urbain actuel est que la rue est divisée entre piétons et engins à moteur, ne laissant pas de place aux vélos.Ainsi, les pistes cyclables se trouvent souvent partagées avec les piétons ou sur la route. Or, dans l’idéal, il faudrait une séparation entre les piétons, les cyclistes et les engins à moteur. À la manière des Pays-Bas où des routes et autoroutes pour vélo sont créées avec des plots, des barrières ou simplement une distance suffisante entre la route et la voix piétonnes.
De même, les pistes cyclables ont besoin d’être visible le jour comme la nuit. On ne peut qu’applaudir l’initiative de la Pologne d’avoir mis en place des pistes cyclables rétro-éclairées, permettant aux cyclistes d’être en sécurité la nuit. On ne peut qu’applaudir l’initiative de la Pologne d’avoir mis en place des pistes cyclables rétros éclairés, permettant aux cyclistes d’être en sécurité la nuit.
Pour finir, il faut penser à la fin du trajet à vélo en mettant en place des parkings à vélos en libre accès autour des lieux principaux où se rendent les utilisateurs. Gares, Métros, Écoles, Entreprises, Supermarchés, tout doit être équipé.
Et puis si on veut aller plus loin, on peut faire évoluer les moteurs des transports en commun déjà existants. Le S’Cool Bus créé en Normandie n’en est qu’un exemple. Ce bus de ramassage scolaire fonctionne sur le même principe que le vélo. Les enfants pédalent pour faire avancer le bus. Une innovation ludique qui permet aux enfants d’être en bonne santé tout en apprenant le travail d’équipe.
- Cindy Levy
Comments